contre-visite

Les points essentiels à connaître sur la contre-visite du contrôle technique

Tout véhicule passe obligatoirement un contrôle technique périodique pour des raisons de sécurité. Au cas où une défaillance majeure ou critique est détectée lors de ce contrôle systématique, le véhicule est soumis à une contre-visite. L’usager doit d’abord régler tous les problèmes signalés avant de présenter de nouveau sa voiture au contrôleur. Cet article vous explique l’essentiel à savoir sur la contre-visite du contrôle technique.

Quels sont les types de défaillances engendrant une contre-visite ?

Lors du contrôle technique périodique d’un véhicule, le contrôleur peut signaler une ou plusieurs défaillances. Dans ce cas, l’usager doit effectuer les réparations nécessaires sur sa voiture. Les défaillances mineures n’entraînent pas de contre-visite. Il suffit de les réparer pour la sécurité et le confort du conducteur et des passagers du véhicule.

Par contre, en cas de défaillance majeure ou critique, la contre-visite du véhicule devient indispensable. On classe de défaillances majeures, tout problème technique d’un véhicule, susceptible de perturber la sécurité routière et l’environnement. La voiture concernée est autorisée à circuler en attendant sa contre-visite.

Quant aux défaillances critiques, elles représentent un réel danger pour les passagers du véhicule, les usagers de la route et l’environnement. Dans ce cas, la voiture n’est pas autorisée à rouler jusqu’à ce qu’elle soit réparée et présentée en contre-visite. Avant de passer en contrôle technique, prenez le temps de vérifier certains éléments de votre voiture, comme :

  • Les pneumatiques ;
  • Les phares ;
  • Le niveau d’huile et la solidité de l’habitacle ;
  • L’état des plaquettes de freins ;
  • La biellette de direction.

S’il n’y a aucun problème à ces niveaux, vous avez plus de chance d’éviter la contre-visite.

Quelles sont les exigences de la contre-visite ?

La contre-visite d’une voiture est obligatoire en cas de contrôle périodique défavorable. L’usager a 2 mois après la date du contrôle technique pour réparer les défaillances. Le véhicule doit ensuite repasser un second contrôle technique. Si l’usager ne respecte pas la date limite de cette contre-visite, sa voiture n’est plus autorisée à circuler, au risque de payer une amende de 135 €.

La contre-visite peut être faite à plusieurs reprises au cas où les défaillances constatées ont un impact grave sur l’environnement et la sécurité des usagers. Dans ce cas, il convient de régler en premier les défaillances critiques, avant de solutionner les défaillances majeures. Le prix de la contre-visite varie d’un centre de contrôle à l’autre, et est déterminé en fonction de la nature des défaillances. En général, ce second contrôle est tarifé entre 20 et 50 €.

Comment se déroule la contre-visite de votre véhicule ?

Vous devez prendre rendez-vous dans un centre de contrôle technique sérieux pour faire examiner une nouvelle fois votre voiture à las suite d’un diagnostic défavorable. Le contrôleur vous demandera le PV de votre contrôle technique. Ce document contient entre autres la date du contrôle, le nom et le numéro d’agrément du contrôleur et les éventuelles défaillances détectées sur le véhicule.

La contre-visite se déroule comme suit : le contrôleur s’assure que les problèmes signalés sur le véhicule lors du contrôle technique sont résolus. Il procède alors à une vérification minutieuse au niveau des éléments et des systèmes concernés. Ensuite, il dresse le PV de la contre-visite, en y mentionnant le résultat de sa constatation qui doit être :

  • A : contrôle favorable ;
  • R : contrôle défavorable pour défaillance critiques ;
  • S : contrôle défavorable pour défaillances majeures.

En cas de mention R ou S, l’usager est amené à effectuer les réparations nécessaires dans un délai de 2 mois, et planifier une autre contre-visite.

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