Tout ce qui existe et rend service à l’homme a besoin d’être entretenu. En effet, la durabilité des choses créées dépend essentiellement de l’attention et de l’entretien qu’on y porte. En matière d’entretien, il existe plusieurs techniques en fonction des résultats recherchés. L’une de ces techniques ou méthodes est connue sous le nom de grenaillage. En quoi consiste-t-il ?
Généralité sur le grenaillage
Le grenaillage est à distinguer du sablage auquel on l’a souvent confondu. Comme méthode, le grenaillage consiste principalement à polir les métaux. C’est une technique de nettoyage qui renforce en même temps l’objet nettoyé.
Ainsi, on comprend donc que le grenaillage est recherché dans la quasi-totalité des structures qui sont érigées en métal ou qui, tout au moins, en font usage. Et d’ailleurs à cet effet, l’entreprise SAS PONCELET est l’une des structures auxquelles l’on peut faire recours. Fort de son expertise, elle peut être utile pour tous types de travaux de grenaillage et de peinture.
Utilité du grenaillage
Le grenaillage a plusieurs utilités. Il facilite la précontrainte qui est un procédé important dans les travaux à froid sur un engin avec ou sans assurance automobile. Il permet également d’agir sur une surface plastique pour la déformer.
En outre, le grenaillage est utile là où il y a un besoin réel d’ajouter à la résistance d’un métal ou le contraire. Il apprête aussi les espaces métalliques à accueillir et garder une peinture. De cette façon, il faut admettre que cette technique est la bienvenue dans les centres de fonderie.
On peut également s’en servir dans les maisons d’automobiles, l’aéronautique, les sociétés ferroviaires. C’est aussi le cas dans les chantiers de bâtiments et les chantiers navals, etc.
Les technologies du grenaillage
Le grenaillage en tant que méthode, fait appel à un savoir-faire spécifique et à des instruments appropriés. Comme technologie, le grenaillage en emprunte deux que nous allons découvrir dans les lignes qui vont suivre.
Le grenaillage à turbine
Comme l’indique son nom, cette technologie implique l’utilisation de la turbine. En fait, le grenaillage à turbine consiste à convertir par action directe l’énergie contenue dans un moteur en une énergie de mouvement et de frottement. L’énergie de mouvement, on l’appelle en langage technique énergie cinétique ou kinésique, tandis que l’énergie de frottement est dite abrasive.
La turbine et son mode d’action
Les turbines sont des appareils de grande capacité. Chacune d’elles possède une capacité comprise entre 60 kg par minute et 1200 kg par minute. En considération de cette immense capacité abrasive, les machines pour le grenaillage à turbine sont utilisées seulement pour nettoyer, décalaminer, dérouiller, dessabler et ébavurer une surface dont les dimensions sont assez grandes.
Cependant, une notion s’avère importante à rappeler. En effet, seule la méthode qu’implique le transfert des éléments à grenailler peut indiquer précisément la machine à turbine qui convient à cette tâche. Il existe des machines simples et manuelles, et des machines avec une manipulation automatique. Cette dernière catégorie convient mieux aux entreprises automobiles par exemple. Un mécanicien automobile peut l’employer en tenant compte du ,modèle de voiture.
Le grenaillage par air comprimé
C’est une technique qui utilise l’air comprimé dans les buses des machines de grenaillage. Cet air comprimé, que crachent les buses, sort en vitesse et se déverse sur l’abrasif afin de l’accélérer. Et c’est ainsi que le frottement est rendu possible et efficace, si l’énergie abrasive atteint un bon niveau.
Par ailleurs, on peut employer de l’eau pour des applications spécifiques. En effet, en procédant à un mélange d’abrasif et d’eau, le nettoyage peut aller vite si l’élément à nettoyer et le comble à évacuer sont favorables à cette méthode de grenaillage. Cette méthode, on l’appelle ‘’grenaillage par voie humide’’.
Dans le cas d’un grenaillage par voie humide, toute sorte d’abrasif, fluide ou sec, est permise. Ici, il faut installer convenablement les buses à des positions stratégiques qui permettent le jet d’air et d’eau pour accélérer les particules. Ces buses sont manipulables manuellement ou par un système robotique.
